Lectures de confinement ?

En plus d’être professeure de Yoga, je suis aussi traductrice littéraire de l’italien et, à ce titre, j’ai la chance d’avoir traduit plusieurs romans de Grazia Deledda, prix Nobel de littérature, dont une traduction à quatre mains avec mon amie italienne Chiara Monti, Il Paese del Vento.
Pendant le confinement, mon éditeur – les éditions Cambourakis – a décidé de mettre en ligne gratuitement notre traduction, Le Pays sous le vent.

Le confinement nous plonge dans une autre dimension spatio-temporelle, nous invite à trouver de nouvelles ressources intérieures, et peut être à prendre plus de temps pour lire ?
Découvrez toutes mes autres traductions de Deledda !! ?

 

 

Découvrez les éditions Cambourakis ! ?

Focus sur l’autrice sarde Grazia Deledda

Grazia Deledda a consacré son existence à l’écriture. Elle s’attache à y dépeindre sa Sardaigne natale, pittoresque et folklorique, et à décrire la vie des gens ordinaires, la violence et le poids des lois informelles qui régissent les rapports entre hommes et femmes.
Autrice d’une quinzaine de recueils de nouvelles et d’une trentaine de romans – dont quatre réédités dans la collection poche des Editions Cambourakis, elle obtient le prix Nobel de littérature en 1926 pour récompenser l’ensemble de son œuvre.

 

Profitez des prochains jours pour découvrir sa plume avec la version numérique du roman « Le Pays sous le vent », traduit de l’italien par Nina Andréa Costa et Chiara Monti.
Le PDF de lecture est accessible depuis notre site, en intégralité et gratuitement, sur la page du titre.

Belle découverte ! ?

 

 

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4 commentaires

Bihouée Anik · 13/04/2020 à 11:11

Fabienne m’a fait découvrir cette auteur et j’aime beaucoup..
Braises est une histoire bouleversante
Rencontres surprenantes de ces personnages dans l’ombre de la mère
Pays sous le vent roman passionnant
Il me tarde de lire son chef d’œuvre (paraît-il) : Elias Portolu
Merci Fabienne

jf Hilt · 22/04/2020 à 17:21

quelle production !
je parle des multiples activités d’écriture de Fabienne .
Kali la déesse à plusieurs bras et sûrement à plusieurs cerveaux ( comme les poulpes , dans chaque tentacule ).
   Je n’ai pas encore tout lu .Par contre je suis arrivé très vite à la fin du “pays sous le vent” Excellente idée , ce lien . C’est un thème un peu passé et en plus c’est un livre écrit par une femme,  à la première personne , d’où la nécessité d’un certain effort de la part d’un lecteur masculin.Mais le fait d’avoir un lien avec ce livre, Fabienne comme traductrice ,  fait qu’on le lit avec plus de sérieux , d’attention . J’aime bien ce récit qui a un peu la forme d’une longue nouvelle ( comme chez Stefan Zweig) et j’ai lu par la suite que Grazia Deledda a écrit beaucoup de nouvelles.
Tu as dû prendre plaisir à traduire ce texte .Vif , pas beaucoup d’articulations,  de conjonctions de subordination , des phrases plutôt courtes, qui d’une certaine manière se recouvrent comme les vaguelettes de la mer qui monte .. Peut-être que je continuerai sur cette auteure…..comme Anik : Elias Portolu …forse
  Pour poursuivre dans cette idée de “peut-être”  je voulais te dire aussi   et pour “justifier” le fait que je n’ai pas encore tout lu ce que tu écris ,    que le confinement ,pour mon cas , est un expérience riche et pas du tout stressante .Certes j’habite une maison avec un grand jardin et qui plus est au fond d’une impasse et je suis retraité bénéficiant d’une retraite qui tombe , pour l’instant , régulièrement chaque fin de mois . Donc privilégié? sans aucun doute,  par rapport à la majorité de la population .  Impression d’avoir ” enfin” du temps , beaucoup de temps , suffisamment de temps , de n’avoir presque aucune contrainte , que tout se fait naturellement , un peu comme la respiration . Et cette impression de ” liberté” permet justement d’avoir le temps de faire beaucoup de choses au gré des envies ou du moins de les faire jusqu’au bout  , avant de passer à autre chose ou….. à rien du tout . Je passe peu de temps , à songer mais les idées, les impressions sont nombreuses . Peut-être prends-je le temps de les écouter … Impression de butiner comme un abeille et quand je tombe sur une fleur qui m’intéresse, je m’y enfonce …

    Nina Costa · 23/04/2020 à 17:00

    merci pour ce commentaire, JF ?

    – le Pays sous le vent : Très belle expérience de traduction à 4 mains et 2 cerveaux (pas autant que le poulpe ou Durga !!) en effet.

    – Kali : nous avons plus que jamais besoin d’utiliser cette énergie guerrière pour combattre les difficultés – extérieures et intérieures – liées au confinement.

    – Confinement : merci pour ton beau témoignage.
    Certes, nous ne sommes pas tous égaux pour vivre cette expérience. Pour certain.es, elle est très difficile ; tous les “actif” peuvent être pris par des inquiétudes, par exemple. Mais je suis d’accord avec toi : c’est aussi une chance qui nous est offerte à tous de repenser notre vie, de la réinventer, de vivre autrement, de changer nos habitudes, en ce qui concerne notre rapport à la matière, à l’espace et au temps notamment. L’occasion rêvée de trouver de nouvelles occupations, peut être plus authentiques, et qui nous correspondent mieux finalement !
    De briser le connu qui à force nous enferme et nous limite.
    A partir du moment où l’on n’a pas d’autre choix que d’accepter la situation telle qu’elle est, on apprend à lâcher prise sur certaines certitudes, souvent faites de fausses croyances et de peurs.

    J’adore l’image de l’abeille qui butine ! ?
    Moi je suis très papillon ! ? Je suis absolument sous le charme de ce ballet des papillons qui vont de fleur en fleur.
    La beauté du printemps ensoleillé que nous avons la chance de savourer en ce moment – nous qui habitons à la campagne – est un cadeau dont nous ne profiterions peut être pas autant si nous étions totalement “libres”.
    Il n’est de vraie liberté que celle intérieure… ??

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