L’idée de cet article m’est venue en réfléchissant à l’importance de la répétition. Je me suis posé la question : pourquoi on répète les choses ? Et cela veut dire quoi, « répéter » ? Est ce pour faire du sur-place ou au contraire pour évoluer ?
Cette question a fait naître la réflexion suivante : la Vie, l’Univers – et donc notre propre existence humaine – sont sans cesse soumis à des cycles.
Le fait de savoir s’adapter à ces cycles de la manière la plus fluide possible serait alors une des clefs de l’évolution de notre conscience, de notre équilibre et de notre bonheur.

 

Je pose ici quelques jalons car cet article – sur un sujet aussi vaste que celui de la notion de cycle – n’est évidemment pas exhaustif !! ? ?

 

 

Chaque matin, sur mon tapis, comme le musicien fait ses gammes, je fais des gammes avec mon corps, mon souffle, mon esprit… Avec humilité et curiosité, je compose une harmonie en accord avec l’instant, toujours originale, et c’est, chaque jour, c’est une création unique : comme si c’était la première fois.
Et pourtant, ce sont les répétitions déjà engrammées qui me donnent la possibilité de m’exercer à partir d’un point plus avancé sur le cheminement de ma vie : c’est comme un éternel recommencement, mais qui ne repart jamais du même endroit, qui avance et s’élève en même temps !! ? ?
Dans un mouvement à la fois spiralé et ascendant. Car répéter sans évoluer n’est pas fructueux.

 

*L’idée d’un mouvement cyclique qui s’élève en spirale est explicitée ci dessous notamment par le schéma du cycles planétaires génériques et du processus d’individuation en astrologie.

 

– Qu’est qu’un cycle ?

La répétition est inhérente à la notion de cycle (du grec « kyklos ») dont la définition générique donnée par le Larousse est « une suite de phénomènes se renouvelant dans un ordre immuable ».
Toute la vie, tout l’Univers, tous les fonctionnements cosmiques, vivants, organiques, psychiques sont basés sur des cycles.

  • Un cycle désigne tout d’abord une suite de phénomènes se renouvelant dans un ordre immuable : par exemple, le cycle des saisons.
  • La notion de cycle contient deux autres concepts fondamentaux : la succession et la transformation.
  • Elle est donc également étroitement liée à l’idée de Temps.
  • Associées au cycle, on trouve les notions de succession et de périodicité, mais également d’alternance et de flux de circulation.
  • Dans la biologie, dans l’existence d’un être vivant, d’une lignée ou de l’ensemble du monde vivant, un cycle est une succession régulièrement répétitive de la même suite de phénomènes, à intervalles réguliers.
  • Dans la physique, un cycle est la partie d’un phénomène périodique qui s’effectue durant une période.
  • En psychologie, la cyclothymie se définit (du grec « thumos » signifiant « humeur ») comme un trouble cyclique de l’humeur caractérisée par l’alternance de phases d’excitation et d’abattement ; qui peut aller jusqu’à la psychose maniaco-dépressive.

Toute vie est cyclique, tout mouvement est cyclique. Toute vie est mue par un mouvement cyclique qui se compose schématiquement de 3 temps majeurs : un début, un déroulement, une fin.

Dans la pensée indienne, l’ordre même de l’Univers est défini par un rythme ternaire, représenté symboliquement par une trinité (la « Trimurti ») de trois divinités :
Brahma : la création, le début
Vishnou : l’épanouissement, le déploiement, la conservation de ce qui a été créé
Shiva : la destruction, la fin

Lorsqu’un cycle se termine, cela veut dire dit qu’après la destruction vient la création/la naissance de quelque chose de nouveau. Et ceci, dans un mouvement infini… ??

– Les cycles en astrologie humaniste :

Comme l’écrit Christophe Guillaume (astrologue de Passion Astrologue), « un cycle n’est pas une boucle fermée, mais une suite structurée chronologiquement de phases de développement du processus vital. A la fin du cycle, s’il semble revenir exactement à sa position originale, il fait en réalité plus que cela : il va au delà pour produire l’évolution, le sens créateur, du moins si le processus en spirale a été optimal.
Si ce n’est pas le cas, le cycle prendra effectivement un aspect d’événements répétitifs, du moins le temps que l’apprentissage et la leçon du cycle soient retenus.

« La réelle pertinence de l’astrologie vient de la compréhension de la nature cyclique et temporelle des configurations planétaires.
Chaque cycle a son temps qui devra être accompli et compris, on ne peut se soustraire à cette logique… »

 

Ainsi, on répète jusqu’à ce qu’ l’enseignement à comprendre et à intégrer nous permettre d’évoluer vers notre processus d’individuation (notion chère au psychiatre et psychanalyste C. G. Jung). et d’opérer un réel changement dans notre vie.

 

– Le cycle des saisons :

Comme nous le montrent les cycles de la vie dans la Nature, ce qui meurt est le terreau de ce qui va de nouveau naître : le humus des feuilles pourrissantes puis mortes qui se dépose en hiver dans la terre fertilise le sol pour laisser émerger de nouvelles semences au printemps.

 

 

Selon la conception d’analogie entre macrocosme et microcosme, nous sommes soumis à ces cycles naturels, ce qui implique de nous adapter à l’énergie dominante de chaque saison, comme l’explique parfaitement l’Ayurveda, médecine indienne traditionnelle.

– Les cycles de la journée :

Selon l’Ayurveda (médecine indienne traditionnelle), chaque journée elle même est divisée en plusieurs cycles, auxquels nous sommes bine évidemment soumis. Il ne tient qu’à nous de nous y adapter au mieux pour vivre de la manière la plus équilibrée, dynamisante, sereine et joyeuse qui soit.

 

 

– Les rythmes du corps et des organes :

Ils obéissent au rythme circadien.
Des disciplines comme la chronobiologie et la chrononutrition nous aident à mieux nous adapter à ces cycles afin que notre fonctionnement physiologique soit optimal : notamment au niveau de la digestion, du sommeil…
Les femmes sont, en outre, presque toute leur vie soumises aux cycles menstruels (cycles de 28 jours, qui correspondent aux cycles des lunaisons).
Le rythme circadien, c’est-à-dire l’alternance de périodes d’une durée de 24 heures, joue sur de nombreux mécanismes biologiques, physiologiques et comportementaux de l’être humain, parmi lesquels :

  • le rythme veille/sommeil,
  • les variations de la vigilance,
  • la température corporelle,
  • la circulation sanguine,
  • la production des urines et des selles,
  • le niveau de production hormonale, et notamment la production de l’hormone de croissance et le niveau de cortisol,
  • la pousse des cheveux,
  • le métabolisme cellulaire,
  • le niveau de potassium.

Cette rythmicité provient à la fois de l’environnement et de mécanismes cérébraux. En effet, les rythmes circadiens sont liés aux mouvements de rotation de la Terre et aux variations lumineuses qui sont le fait des alternances jours/nuits. De plus, le rythme circadien n’est pas présent dès la naissance, les nouveaux-nés dorment autant le jour que la nuit. Vers huit semaines, la plupart d’entre eux commencent à établir un début de rythme circadien, ce qui tend à soutenir l’idée qu’il y aurait une horloge biologique interne à l’organisme. Ainsi donc, pour soutenir ces deux types de faits, les scientifiques postulent l’idée qu’une horloge interne maintiendrait une rythmicité de nos fonctions, en s’ajustant aux repères fournis par l’environnement (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rythme_circadien).

 

– Le cycle de la vie humaine : les âges de la vie

Chaque âge de la vie laisse la place à une autre : il faut « mourir » à l’enfance pour découvrir l’adolescence, puis mourir de nouveau pour devenir « adulte », et ainsi de suite. Mourir dans le sens d’accepter de changer, d’accepter de perdre les attributs de tel âge, les bénéfices de telle période de la vie….

Accepter de perdre ce qui ne reviendra pas : il est temps de quitter définitivement « le vert paradis de nos amours enfantines » écrivait Baudelaire (dans son poème Moesta et Errabunda) et d’avancer vers notre destin avec un mélange de détermination, de confiance et de lâcher prise.

 

– Le cycle du contact en Gestalt Thérapie

Le cycle de contact se rencontre dans toutes les situations de la vie : dans la relation avec soi même, avec les autres, dans la sexualité, avec la nourriture, au travail..…
Ce cycle comporte différentes étapes :

  1. Sensation/excitation/déclencheur
  2. Prise de conscience
  3. Mobilisation de l’énergie pour agir/Pré-contact
  4. Action
  5. Plein contact
  6. Retrait/Fin du contact

Pour que le contact se déroule de manière optimale, toutes ces étapes doivent être vécues de manière fluide. Or, souvent, une ou plusieurs étapes sont mal vécues… ou même non vécues.
Chaque interruption ou évitement de ce cycle définit donc un dysfonctionnement, source de stress, d’autant plus que ce dysfonctionnement – intrinsèquement lié à notre personnalité, à notre histoire – risque de se répéter à l’identique.

Il est heureusement possible de sortir de cette répétition en se faisant accompagner par un.e thérapeute dont le rôle est de repérer les arrêts, les blocages, les répétitions… et alors de se transformer afin de ne plus répéter le schéma répétitif dysfonctionnel.

 

(Source : http://gestalt.e-monsite.com/)

 

Schéma issu du site : http://gestalt.e-monsite.com/

– Pourquoi on répète ?

« Si vous voulez vraiment progresser, vous devez régulièrement recommencer par le commencement ».
Proverbe zen

 

Le fait de répéter les choses peut avoir deux conséquences très distinctes : l’issue de la répétition ne sera évidemment pas la même en terme d’évolution !! ? ?

  • Soit on répète les mêmes erreurs et on fait en quelque sorte du sur-place : c’est le cas lorsqu’on répète les mêmes schémas – dans nos choix de vie, dans nos choix relationnels, dans nos processus psychiques, dans nos comportements…. – comme je viens de l’évoquer au sujet du cycle de contact. Dans ce cas, il y a cycle, il y a répétition, mais il n’y a pas évolution…. et il n’y a pas de transformation. Or la Vie est un processus évolutif.
  • Soit on répète pour apprendre et, au fil des répétitions, se transformer : c’est un processus inéluctable d’apprentissage qui permet une évolution. Mais cela suppose que l’on mette de la conscience dans tout ce que l’on sent/pense/dit/fait.
    En ce sens, l’astrologie dite karmique nous est d’un grand enseignement, elle nous renvoie de nouveau à la notion de karma (= ce mot sanskrit signifie « acte ») et de cycle des renaissances (« samsara« ).

 

Albert Einstein ne dit pas les choses autrement avec sa célèbre phrase :

« C’est une folie que de répéter la même chose, encore et encore, et de s’attendre à des résultats différents ».

 

• Répéter pour apprendre :

Tout apprentissage passe par la répétition lente, humble, patiente et persévérante. Apprendre, c’est répéter ; enseigner, c’est répéter ; éduquer, c’est répéter…
C’est pour cela que je pratique  le Yoga, mais aussi l’Aïkido (art martial japonais), que je médite, chante des mantras (que je répète souvent pendant longtemps ?).

 

S’exercer quotidiennement, s’entraîner, pour que les mouvements du corps, les gestes des mains, les tournures de l’esprit, les dispositions de nos sens, deviennent, petit à petit, plus familiers, plus aisés, plus simples, plus naturels, plus fluides.

 

Les exercices corporels, respiratoires et méditatifs pour la Yogini et le Yogi ; les gammes pour le musicien ; les techniques martiales pour l’aïkidoka ; les répétitions pour l’acteur et le chanteur ; et ainsi de suite. Il en va de même pour toute discipline, tout art, toute pratique corporelle.
De même, l’artisan, au fil du temps et à force de le répéter, polit son geste au point de le rendre « artistique » tellement la maîtrise est parfaite.

Répéter permet d’atteindre une maîtrise.

 

Dans l’art zen de la cérémonie du thé (« Cha no yu »), une gestuelle toute simple (faire bouillir l’eau, servir le thé, le boire en silence…) a pour but de développer à la fois la patience et l’humilité.

L’esprit zen, c’est d’avoir toujours un esprit neuf, l' »esprit du débutant ».

 

 

• Répéter pour comprendre et agir en conscience :

Eduquer, entraîner son mental à penser autrement, à agir autrement, est tout aussi difficile que d’entraîner son corps à un sport de haut niveau !! ?

Mais pour transformer nos pensées, donc notre mental et notre vision des choses et de nous même – en transformant donc nos pensées négatives en pensées positives – cela implique un effort répété : cela ne se fait pas tout seul.
Une pratique comme le Yoga Nidra – qui comporte la répétition d’un Sankalpa – est en ce sens très utile et transformatrice.
C’est pourtant cet effort qui seul va nous permettre d’être au-delà de l’ego : à l’opposé de l’ego et du mental agité se trouve l’espace de la conscience, cette modalité de l’esprit – à la fois plus vaste et plus profonde que le mental discursif – qui, en nous, a la capacité de prendre du recul, d’observer (nos pensées, ressentis, paroles, actions….).

 

• Répéter pour se transformer :

Atteindre une maîtrise technique ne suffit pas. On répète pour grandir, pour évoluer en conscience, pour comprendre, pour apprendre, pour faire bien les choses, pour peaufiner, ciseler, épurer, pour aller au-delà de la surface des choses, pour aller à l’essentiel, peut être pour atteindre l’essence ?
On ne recommence jamais vraiment à zéro si on répète les choses avec conscience.
La sensation d’avoir atteint un but ne doit pas nous conforter dans le fait d’avoir acquis quelque chose : tout est toujours perfectible et, en même temps, rien ne sera jamais parfait. Accepter cela : l’imparfaite perfection. Et se remettre au travail ! ?

Car apprendre, c’est désapprendre, et désapprendre, c’est se libérer : du passé, des conditionnements, des habitudes, c’est se libérer du connu, comme l’écrit Krishnamurti. Répéter pour apprendre, oui mais, c’est dans une processus anti-routine ! ?

Lorsque je me sens lasse de telle ou tel entraînement/enseignement, que je commence à trop me reposer sur des acquis (quel que soit le domaine ?), je cherche à faire autrement, à comprendre autrement, à m’ouvrir vers en nouvelle perception de ma pratique ou de ma discipline. J’aime humblement repartir vers du nouveau, vers ce que je ne connais pas. C’est pour cela que j’aime apprendre : pour accueillir la fraîcheur de l’inédit. Et comme la Connaissance est infinie, le chemin vers l’apprentissage est lui aussi infini ! ?

Je ne peux pas penser que je suis arrivée quelque part. Car ce que j’aime, c’est cheminer, c’est le mouvement, c’est l’aventure.

 

– Le chemin de la libération dans le Bouddhisme :

 La méditation est un entraînement de l’esprit qui demande à être répété et répété et répété encore !! ? ?

J’aime beaucoup la parabole et le dessin symbolique du chemin de Samatha, qui orne de nombreux temples bouddhistes, comme ceux que j’ai visités au Ladakh (Inde du  Nord).

Le but de la méditation

Le terme « Samatha » (en pali et en sanskrit) désigne dans le bouddhisme la « tranquillité de l’esprit », la « quiétude », « le fait de demeurer en paix ».

  • C’est par extension la première étape des pratiques de méditation bouddhique permettant de développer cet état.
  • La seconde étape de la méditation bouddhique est la pratique de « Vipassana », qui signifie la « vue profonde » (d’après Wikipedia).

D’après le bouddhisme, l’état naturel de notre esprit est calme et clair, mais, pour autant, nous sommes souvent pris par une agitation mentale : la méditation est alors un moyen d’entraîner notre esprit pour l’installer dans cet état de calme.
Notre première raison de méditer n’est elle pas de souhaiter nous libérer de l’agitation de notre mental ?

Pour cela, il faut d’abord ralentir et faire l’expérience de notre esprit tel qu’il est. Au cours de ce processus d’observation que nous offre la méditation, on découvre comment notre esprit fonctionne. On voit que, quel que soit l’état dans lequel se trouve notre esprit – pris par la colère, ou bien le désir, la peur, le doute, la jalousie, l’angoisse… – on a le choix : on n’a pas besoin d’agir en suivant chacune de nos pensées. On peut prendre du recul face à nos pensées et à nos émotions, pour trouver, petit à petit, le calme : c’est l’effort de la conscience qui permet cette transformation et ce changement de point de vue.

Un esprit non entraîné est faible et rigide, tandis qu’un esprit entraîné est fort, souple et malléable. Grâce à la méditation, il est possible d’entraîner notre esprit à être plus souple et en harmonie avec ce qui se passe réellement ici et maintenant.

 

En tant que cycle évolutif permettant une évolution vers plus de conscience, la méditation suppose un certain nombre d’étapes successives.
C’est le sens du sentier de Samatha : ce sentier bien balisé comporte 9 étapes décrites à l’aide d’un dessin symbolique.

La signification des symboles :
  • le moine représente le méditant,
  • l’éléphant représente l’esprit que l’on cherche à apprivoiser.
  • l’esprit rencontre des obstacles : le singe (c’est-à-dire l’agitation mentale) et la noirceur de l’éléphant (= l’opacité mentale).
  • les moyens à disposition du méditant sont 2 objets qu’il tient dans ses mains : la torche, symbole de l’attention, et une corde, qui symbolise le « rappel » : c’est ce qui permet au méditant de revenir à l’état d’attention par des rappels constamment répétés.
  • le petit lapin blanc représente la conscience.

Au départ, l’éléphant et le singe (représentant le mental agité) sont loin devant le moine.
Puis le rythme se ralentit, et petit à petit, le singe n’entraîne plus l’éléphant.
Au troisième virage, le moine rencontre le lapin blanc, symbolisant la conscience.
Puis, au fur et à mesure que le méditant gravit le chemin, son esprit se calme : le singe disparaît et l’éléphant devient de moins en moins sombre, pour devenir complètement blanc à la fin du sentier.
Au quatrième virage, le singe a disparu, tout comme le lapin : l’éléphant est devenu totalement blanc comme le lapin. Cela veut dire que la conscience a pris le dessus sur le mental, que le moine est dans un état de conscience calme et non plus dans une agitation mentale.
La scène devient maintenant de plus en plus paisible.
A la fin, le moine est sur l’éléphant : c’est lui qui a la maîtrise de son esprit, et non l’inverse (comme au début). Il y a union entre le moine et l’éléphant : ils sont comme deux compagnons vivant en bonne entente l’un avec l’autre.

Le passage de la noirceur à la blancheur indique que la torpeur, l’aveuglement et l’agitation de l’esprit ont laissé la place à une sensation d’apaisement, de lucidité et de calme : c’est l’état naturel de l’esprit que l’on retrouve grâce à la méditation, et qui peut aller jusqu’à la transparence totale, représentant la vacuité fondamentale, ou l’état de « bouddha » (= éveil, illumination).

 

La méditation nous permet d’acquérir une maîtrise sur notre esprit, mais aussi sur notre corps grâce au contrôle des perceptions de nos cinq sens.

La méditation est non seulement un moyen de maîtrise de soi, mais aussi un chemin de libération.

 

 

 

Le cycle du Tarot de Marseille et la symbolique de ses 22 Arcanes majeurs :

Le jeu du Tarot de Marseille, composé de 76 cartes dont 22 Arcanes dits majeurs, est un chemin symbolique initiatique qui met en scène le déroulement cyclique de la conscience.
Chacun des Arcanes majeurs symbolise une énergie/qualité/vibration particulière présente en chacun.e de nous.
Chaque carte/symbole tirée lors d’un tirage nous interroge sur là ou nous en sommes dans l’instant.
Les 22 Arcanes majeurs sont numérotés de 1 à 21. La  22e carte est celle du Mat : elle n’a pas de numéro, car elle représente l’énergie de la Vie, le flux vital infini qu’on ne peut pas limiter : cette carte contient en elle tous les autres Arcanes, c’est à dire toutes les vibrations de chacun.e des cartes.
Le chemin du Tarot consiste à aller de la 1ère à la 21e carte (pas forcément dans un ordre logique ni chronologique…) en passant par la case « Mat », parce que nous sommes toujours reliés à l’élan de Vie.
L’Arcane numéro 1 (le Bateleur) représente le début d’un cycle et l’Arcane 21 (le Monde), la fin du cycle… Et voilà, lorsque c’est fini, c’est reparti pour un tour !! ? ?

 

 

Les 22 Arcanes majeurs du Tarot de Marseille (édition Camoin-Jodorowsky)

 

 

 La Vie : un cycle s’ouvre, puis se ferme, pour s’ouvrir alors sur un nouveau, et ainsi de suite. Et si nous regardions le mouvement perpétuel de la Vie comme un enchantement toujours recommencé ? ?

 

 

 


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