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Les 12 premiers jours de l’année
Le huitième jour : Ne rien faire
Me poser, ne rien faire, me taire… autour d’un café, ou d’un thé (ou de rien du tout !).
Silence des gestes, des paroles et des pensées…
Pas facile mais tellement salutaire !!
Par moments, faire une pause : ne rien chercher, ne rien attendre, juste laisser jaillir ce qui doit jaillir. Ou pas.
Réfléchir ? Non. Rêver ? Non. Projeter, anticiper ? Non. Laisser mon cerveau – trop souvent occupé à organiser ma vie – en mode roue libre… C’est comme ça que les meilleures idées arrivent !!
Si, pour étudier, j’ai besoin de mobiliser les ressources de l’hémisphère gauche de mon cortex cérébral
(la partie du cerveau raisonnante, logique, rationnelle, analytique,
liée à l’apprentissage du langage et de la communication), en revanche,
pour créer et m’ouvrir à de nouvelles méthodes de pensées et habitudes
de vie – pour évoluer et grandir – je fais appel à l’hémisphère droit de
mon cerveau (la partie créative, intuitive, émotionnelle, spontanée,
synthétique, liée à la perception, à l’action et à la prise de
décision). Et pour cela… ne rien faire est l’attitude parfaite !!
Ne pas chercher : me laisser trouver, et faire confiance à mon intuition profonde.
Ce sont souvent de manière très fortuite que de grandes inventions ont été créées au cours de l’histoire de l’humanité : Pythagore dans son bain, Newton et la pomme, Christophe Colomb et l’Amérique, Gutenberg et l’imprimerie, Galilée et l’astronomie, et bien d’autres chercheurs et découvreurs… Ces « découvertes inopinées portent un très joli nom : sérendipité (« seredinpity » en anglais).
Assise devant mon café, chez moi ou en terrasse, ou sur un rocher face à la mer, n’importe où pourvu que je fasse silence au dedans : faire taire mon mental bruyant, trop bavard, et l’autoriser à ne rien faire. Mon cerveau aime prendre l’air : il n’a pas besoin de moi pour créer et prendre les décisions justes !!
C’est passer la main et donner carte blanche à la partie de moi qui
ne doute pas, qui sait ce qui est bon pour moi : ma nature profonde, ce
que les textes de la pensée indienne nomment « Atman », le « Soi », le reflet individuel du « Brahman » cosmique (l’Absolu, l’Âme ou la Conscience universelle).
C’est
faire confiance à ce qui ne se voit pas directement, ne se dit pas
d’emblée… c’est laisser faire le temps qui à la fois creuse et dilate,
met de l’espace entre moi et la Vie, une plongée dans le vide pour
m’ouvrir au champ de tous les plus beaux possibles, pour que le vrai, le
beau et le bon émergent.
Mettons un peu de Serendipity dans notre vie, ça la rendra définitivement plus jolie. 😉 😊
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