J’aime beaucoup cette posture : le dieu Krishna jouant de la flûte. Toute en légèreté et en grâce. Et en musique !
Krishna est un avatar (= une des incarnations) du dieu Vishnou, l‘un des trois dieux de la Trimurti – ou Trinité – hindoue.
Il est gracieux, généreux, attirant, séducteur, espiègle et loyal.
Il symbolise l’amour céleste.
Il est souvent représenté jouant de la flûte, ou avec son épouse, Râdhâ, ou bien entouré de vaches et de bergères tombées sous son charme.
Son teint est foncé, représenté en noir ou en bleu : on dit qu’il serait né d’un cheveu noir que Vishnou aurait déposé dans la matrice de sa mère Devakî. Sa couleur indiquerait aussi son origine pré-aryenne, c’est à dire dravidienne ; le dieu est apparu en effet tardivement dans le panthéon hindou.
Je ne sais pas jouer d’un instrument de musique. J’imagine alors que de mon souffle, à travers la flûte, émane quelque chose de moi. Quoi ? Ma musique à moi. Le son de ma voix, quand je parle, quand je chante, quand je chuchote, quand j’enseigne et guide mes élèves avec mes paroles. Ma voix, tour à tour douce, grave, profonde, légère, pétillante, posée ou rapide, tintinnabulante quand je ris. Et lorsque ma voix sort de la flûte invisible de Krishna, c’est le son de la grâce et de l’amour.
La voix, c’est le langage vivant, vibrant, sincère, de ce que disent, en silence, les mots.
La voix ne triche pas.
La voix dit qui nous sommes vraiment.

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