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Les 12 premiers jours de l’année
Le septième jour : Etudier
Etudier, lire, apprendre, c’est sérieux !!
Chercher à m’approcher
de la Connaissance – moi qui ne sais rien, comme disait Socrate – pour
comprendre qui je suis, comprendre le monde, l’humain, le sens de la
Vie.
Pour être au plus près de moi.
Emprunter le chemin emprunté
avant moi par tous les penseurs, philosophes, écrivains, poètes,
chercheurs et sondeurs de l’âme humaine, pour essayer de percer ce
puissant mystère qu’est l’existence.
Depuis que je suis petite, j’aime chercher le sens premier des
choses, et aussi le sens des mots !! J’ai toujours avec moi des
dictionnaires…
J’ai un mental qui aime fouiller, creuser,
approfondir, vérifier, toujours en quête de sens, c’est ainsi qu’il est
fait… j’y suis habituée !!
J’ai besoin de revenir à la Source,
d’essayer de percer les mystères, de voyager du côté du monde invisible,
tout aussi réel que le monde visible. Et en même temps, j’accepte aussi
qu’une part d’insondable demeurera toujours intacte, puisque la
Connaissance est infinie.
Les mots – à travers mes lectures, mes
correspondances, les textes que je traduis et j’écris – ont ensuite
assumé un autre rôle : combler l’espace de l’absence, me relier aux
autres et au monde.
Etudier demande exactement la même précision que l’artisan
travaillant avec ses outils et son habileté. Mais au lieu de porter son
attention sur la matière, on la tourne vers les choses de l’esprit.
L’étymologie du verbe « étudier » est très intéressante : par sa racine (s)teu-,
signifiant « frapper à coups répétés avec un instrument contondant »,
étudier est lié au fait de « presser, s’appuyer sur », puis, par
glissements de sens, on est arrivé à l’idée de « s’appliquer à quelque
chose, avec soin, avec zèle » et de « frapper l’imagination ».
Etudier, c’est donc tenter de « percer » les choses, non pas avec un foret, mais avec l’instrument souterrain de l’esprit.
Les livres représentent des piliers de beauté et de droiture sur lesquels je peux m’appuyer et dans lesquels je peux me plonger en quête de sens et de vérité. Ils me rassurent.
Mais parfois ce besoin insatiable de chercher un sens me fatigue…
Car le plus important, le plus essentiel n’est ni dans les livres ni dans les mots : il est dans la Vie même, au coeur du mouvement du vivant.
Sortir, sentir l’air et le vent sur ma peau, courir sur la plage, marcher pieds nus dans l’océan (oui, même en janvier !! ), pratiquer le yoga, écouter de la musique, danser, cuisiner, enfin faire tout simplement ce que j’aime avec les gens que j’aime, et me laisser vivre… sans me poser de questions !!
Créer ma vie en dehors des mots, des livres et des paroles, est ce vraiment possible ?? Oui ! et – n’en déplaise aux livres, mes fidèles compagnons de route – c’est même ce que je préfère…
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