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Les 12 premiers jours de l’année
Le quatrième jour : Combattre
Taper du poing sur la table pour défendre mes valeurs, pour faire
entendre ma voix, avec fermeté – sans dureté ni violence -, pour mettre
des limites lorsque la situation ou la relation ne me convient pas, pour
me protéger sans blesser l’autre, sans pour autant fuir ni m’isoler.
C’est oser être moi même… et tant pis si je dérange !
Développer des valeurs guerrières est nécessaire pour la chevauchée sportive de l’existence.
Et cela cohabite très bien avec la douceur !!
Être
guerrier, c’est se relier à nos qualités d’action, au principe solaire
ou masculin présent en chacun.e de nous (qualité YANG).
C’est être
prudent, présent et vigilant vis à vis de tout ce qui présente dans
notre environnement, mais avant tout, vis à vis de ce qui surgit en nous
: quelles pensées, quelles émotions, quels souvenirs, quelles croyances
figées, quels mensonges (toutes les histoires qu’on se raconte)….
C’est pour moi – qui suis une femme – invoquer l’énergie des déesses guerrières du panthéon indien : Durga et Kali (aspects guerriers de la Shakti, principe féminin).
Durga
combat les démons de l’ignorance, et Kali, la sanguinaire – avec son
collier de crânes, sa bouche ensanglantée, ses yeux crachant du feu –
met fin à toutes les illusions et détruit pour mieux faire renaître : un
ordre nouveau, meilleur.
C’est invoquer aussi la présence protectrice de Ganesh –
ce dieu indien à tête d’éléphant – celui qui lève les obstacles : je
lève le poing contre la bêtise, l’ignorance, l’aveuglement, la haine, la
peur…. à commencer par combattre en moi ces poisons de l’ego et ces
obstacles intérieurs !! Pour les déraciner au plus profond de moi même.
Être
guerrier, c’est être courageux : combattre même si on a peur. Parce
qu’il y aura toujours des peurs, ne serait ce que la peur de l’inconnu
qui nous range parfois trop radicalement du côté du médiocre et/ou du
douloureux mais rassurant parce que connu !!
C’est être solide, stable comme un roc, mais aussi ouvert : à la fois inflexible quand il le faut, et flexible parce qu’on ne sait pas tout, parce que la Vie nous enseigne toujours quelque chose de nouveau, qui nous permet d’évoluer vers plus de conscience, plus d’humanité…
C’est faire un pas de côté et voir au delà de l’ego (qui n’aime qu’un seul point de vue : le sien) et constater que d’autres points de vue existent, autres que les miens, tout aussi valables. Que l’on s’enrichit en apprenant des autres, et en laissant les autres apprendre de nous même.
Savoir quand et comment adopter l’attitude juste, trouver cet équilibre est difficile, c’est comme marcher sur un fil… Pour cela : s’écouter, s’observer, sans complaisance aucune et, en même temps, avec bienveillance.
Le Hatha Yoga et les arts martiaux (en particulier l’Aïkido)
sont deux voies différentes qui nous montrent le même but : ils nous
enseignent comment maîtriser nos peurs et accéder à une forme de
sagesse, une joie calme, sans peurs, une paix intérieure quoi qu’il
arrive.
Ce sont pour moi des pratiques militantes ! Ne nous y
trompons pas : derrière la quête de paix et d’harmonie, les vertus
premières défendues par ces disciplines sont des valeurs combatives.
Comme dit le dicton, « si vis pacem, para bellum » : « si tu veux la paix, prépare la guerre ».
Quand je sens la peur, la tristesse, la colère sourdre en moi comme un volcan au bord de l’éruption, je reviens dans mon coeur, dans mon souffle, et j’invoque l’amour. Je m’apaise, et retrouve alors la confiance. Oui, remplacer la haine, la peur, par l’amour et la confiance.
Alors je deviens à mon tour guerrière de paix, de conscience et de lumière, pour reprendre l’expression de Paulo Coelho.
« Trust me », « Aie confiance en moi », dit mon coeur à mon poing !!

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