L’idée de cette série d’articles est née de ma collaboration avec Christophe Guillaume, astrologue du site Passion Astrologue. Un jour, je lui ai dit combien il me semblait important de s’accorder aux cycles de l’Univers, aux saisons, aux rythmes de la Nature, et donc, chaque mois, de se mettre au diapason de l’énergie du signe du zodiaque du mois. Il m’a confirmé que c’était en effet essentiel. Et que, bien sûr, en fonction de notre propre thème natal, nous serons plus ou moins impactés par le signe du mois.
Quoi qu’il en soit, pour chacun.e de nous, il importe de trouver les activités, les comportements et les attitudes mentales correspondant au signe du mois.
Rendez vous donc chaque mois pour une courte description du signe du zodiaque, avec des exemples concrets d’harmonisation de notre vie quotidienne avec l’astrologie. Parce que la vie, c’est du concret, et que notre évolution intérieure demande aussi de l’entraînement. .
Il est de toute manière inutile d’aller à contre courant d’une énergie dominante…. ?

 

Le signe du Sagittaire, du 23 novembre au 21 décembre

“L’essentiel est sans cesse menacé par l’insignifiant.”
René Char

L’archétype du Centaure :

Le Centaure, est une créature mythologique mi-cheval, mi-homme, muni d’un arc et de flèches. C’est un archer, un guerrier, comme l’indique l’étymologie latine de son nom  (« sagittarius » veut dire « archer », du nom « sagitta » qui signifie « flèche »).
Les Centaures habitaient dans les forêts et les montagnes avec les Centauresses (leurs compagnes). Ils se déplaçaient en troupeaux et avaient la réputation d’être très violents : ils se nourrissaient de chair crue, buvaient de l’alcool jusqu’à l’ivresse, violaient les femmes…
Excepté Chiron, les Centaures étaient dominés par des instincts sauvages incontrôlés, par la concupiscence charnelle et faisaient preuve de brutalité. Ils symbolisent la double nature de l’homme – à la fois bestiale et divine – qui se comporte comme un animal violent s’il n’est pas animé par une puissance spirituelle. Le Centaure représente aussi les forces de l’inconscient lorsque l’humain est dominé par l’inconscient et par ses impulsions.

Le centaure Chiron est un sage et un érudit. Après avoir maîtrisé la chasse, la médecine, la musique et la divination par les astres, il devient héros civilisateur et s’illustre par ses talents de pédagogue. Blessé de manière incurable par une flèche empoisonnée et ne supportant plus les douleurs atroces, bien qu’étant immortel, il demanda aux dieux à devenir mortel.

Dans le Zodiaque, le Sagittaire symbolise l’apogée de l’automne, le triomphe de la force de nuit, le cycle de la vie a poursuivi son ralentissement initié avec la Balance et continuée avec le Scorpion.
Le centaure Sagittaire est coupé en deux dans sa nature même entre son aspect animal, bestial et son aspiration spirituelle vers les plus hautes sphères de l’esprit. C’est un bon vivant qui apprécie le confort avec un goût certain pour le matérialisme, et en même temps, il serait prêt à tout ascétisme pour découvrir la vérité spirituelle. Il déteste plus que tout la futilité.

Idéaliste et charismatique, animé d’une soif de connaissance et de liberté, doté d’une forte vitalité, il est vecteur de spiritualité dans le Zodiaque.
Rempli d’humour, spontané et franc, , le Sagittaire est certainement le signe le plus sympathique et le plus optimiste du Zodiaque ! Il peut être ironique, voire insolent et manquer de tact car sa nature le pousse souvent à l’excès (Jupiter – la planète de l’expansion – est sa planète maîtresse), mais il sait galvaniser son entourage.

Ambitieux, son but fondamental est l’expansion de son développement personnel (matériel et/ou spirituel). Autodidacte, il aime sans cesse découvrir et apprendre. Ce signe a de multiples talents et compétences, un coté polyvalent. Bon communicant, il donne souvent de bons conseils remplis à la fois de sagesse et de pragmatisme.
En perpétuel questionnement spirituel, philosophique, religieux, métaphysique, il aime mettre en pratique ses connaissances sur le plan sociologique : il s’intéresse au droit, à la justice, à la politique… mais aussi aux nouveaux concepts auxquels il s’adapte facilement d’ailleurs.

  « Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien », disait Socrate : cette phrase pourrait être la devise du Sagittaire.

Le Sagittaire a un immense besoin de liberté et d’indépendance.Il aime les grands espaces et la vie en plein air, il ne supporte pas d’être « enfermé », physiquement, et encore moins psychologiquement. C’est pour cette raison qu’il aime les voyages (au sens concret comme au sens d’évasion psychologique et spirituelle), l’aventures, il a besoin d’être sans cesse dépaysé, surpris. Il est naturellement attiré par les cultures étrangères…

En amour, le Sagittaire est un amant fougueux. Sa nature entière et excessive le pousse à la fois vers la passion charnelle et vers des élans amoureux proches d’un idéal d’absolu métaphysique.
Charismatique, charmeur, élégant, il apprécie les partenaires au physique harmonieux, qui font preuve comme lui de finesse d’esprit et d’optimisme. Son amour est sincère, profond et durable. Et il se révèle finalement plus tendre et sensible qu’il n’en a l’air…. Par contre, inutile d’essayer de le mettre en cage ! Pour aimer un.e Sagittaire, il faut lui laisser sa liberté…. ? ?

Ses principales qualités : le Sagittaire est intelligent, autodidacte, bienveillant, généreux, original, fantasque…
Et ses principaux défauts : il peut être prétentieux, orgueilleux, très insolent, manquer de tact…

 

 

 

 

Quelques conseils pour s’harmoniser avec le signe du Sagittaire :

 

 

– Maîtriser son impulsivité et dompter sa nature « animale » :

Il s’agit de « tuer Rajas », cette qualité d’énergie assimilée à l’élément Feu, qui détermine notre capacité d’action, mais aussi notre tendance à la passion, à l’agressivité, à la colère…
Comment faire ?

  • en pratiquant une activité sportive intense.
  • en pratiquant la course à pied, le footing.
  • en pratiquant les arts martiaux : il ne faut pas oublier que le Sagittaire est un guerrier !! ? ?
  • en pratiquant plusieurs cycles de l’enchaînement de la Salutation au Soleil du Hatha Yoga.
  • en montant à cheval, ou en s’occupant des chevaux.
  • en pratiquant des exercices de relaxation/respiration/ méditation pour apaiser le Feu.
– Approfondir ses connaissances :

La philosophie, la spiritualité, l’astrologie… ou tout autre domaine humaniste ou scientifique.
On peut aussi apprendre quelque chose de nouveau.

– Entreprendre ou prévoir un beau voyage :
  • soit un voyage à l’étranger avec un but spirituel,
  • soit une aventure style baroudeur-sac à dos ? ?
  • soit un voyage intérieur (retraite en silence, yoga, méditation…).
– S’initier à une nouvelle discipline :

En lien par exemple avec une culture étrangère.

– Suivre l’enseignement d’un maître / enseignant / guide :

Jupiter représente le maître et/ou le chef de clan, le chef de famille.
Et si l’on est soi même enseignant ou leader (dans quelque domaine que ce soit), observer de quelle manière on enseigne/guide/transmet.

– Communiquer :

Avec spontanéité et franchise, tout en faisant preuve de patience, de tact et d’une bonne dose d’humilité. ? ?

– Développer une pensée positive (Sankalpa) :

Et surtout : inviter tous les jours dans sa vie le rire, la bonne humeur, la joie de vivre, l’humour… et les bonnes blagues !! ??

En somme, mettre en pratique dans sa vie les « 3 H » :
humanité – humilité – humour. ?

 

– Et que propose le Hatha Yoga ?

– Les postures de Guerriers et de Héros  :
Pour  prendre la posture :
  • On écarte largement les jambes tendues, le poids du corps est bien réparti sur les deux pieds. Puis on fait pivoter le pied droit vers la droite et on tourne la pointe du pied gauche légèrement vers la droite ; le buste tourne vers la droite. On plie le genou droit et on prend une posture de fente.
  • A partir de la posture de fente, on contracte le quadriceps (= muscles de l’avant de la cuisse) de la jambe pliée et on étire le quadriceps de la jambe tendue. On contracte également le muscle psoas-iliaque en veillant à ne pas creuser la zone lombaire : pour cela, on contracte les abdominaux. Cette posture implique un travail important de flexion des hanches.
  • Puis on élève les bras sur les côtés jusqu’à l’horizontale, tout en maintenant la tonicité de la musculature dorsale et abdominale. Les épaules restent basses, les bras sont fermes mais sans raideur. Les poignets sont fléchis, les doigts dirigés vers le haut.
  • Le regard se porte au loin, au delà de la main droite.
  • Il existe plusieurs variantes pour la position des bras : les mains posées derrière la nuque ; les deux bras tendus en avant dans une ligne oblique, les mains jointes en salut.
Sur le plan symbolique :

Les postures de Héros (Virabhadrasana) et de Guerriers sont très intéressantes.
A l’instar du guerrier Virabhadra (qui a donné son nom à cette posture) rétablissant l’ordre cosmique, le yogi cherche à atteindre l’équilibre intérieur. Le véritable Guerrier ne combat pas pour anéantir mais pour secourir.
Pratiquer cette posture renforce le corps et le mental. C’est une posture très tonique : si on la maintient un certain temps, on ressent une chaleur dans le corps, c’est « tapas » (l’un des 5 Niyamas, ou attitudes éthiques internes) qui se réveille. “Tapas”,  c’est l’ardeur, le feu, le centre énergétique situé autour du nombril (= Manipura Chakra), qui nous permet de manifester notre vigueur, notre force de caractère et notre confiance. Le genou plié nous rappelle toutefois de garder notre humilité en toute circonstance .

Quel que soit notre combat, il est avant tout d’ordre spirituel et intérieur. Le Guerrier de lumière tranche : il tranche la racine d’avidya, l’ignorance, l’inconscience, cause de toutes les souffrances.

 

 

 

 

“La première qualité du chemin spirituel est le courage“, disait Gandhi.

 

– La posture du Tireur à l’arc :

Jaime beaucoup ces postures, je les pratique assise, debout… Ce sont de très belles postures d’ouverture de la cage thoracique – symboliquement, l’espace du coeur ❤️ – et aussi des postures de torsion de la colonne vertébrale.

Dans son livre Le Zen dans l’art chevaleresque du tir à l’arc, Eugen Herrigel écrit : “Tant que tu t’efforceras de provoquer le moment de décocher la flèche, tu n’apprendras pas l’art des archers. La main qui bande l’arc doit s’ouvrir comme la main d’un enfant. Ce qui parfois trouble la précision du tir, c’est la volonté trop vive de l’archer”.
Paulo Coelho, dans son livre Manuel du Guerrier de la lumière, ajoute : “Le Guerrier de la lumière doit agir, mais il doit aussi laisser l’Univers opérer au moment voulu”.

Que nous dit cette posture de hatha yoga ? Comme l’archer, le yogi vise la précision rigoureuse de la posture, dans une alliance subtile entre effort et lâcher prise.

 

Être dans l’action juste. Agir sans se soucier des fruits de l’acte. Faire confiance.
Faire… et laisser faire…

 

Regarde ma video-tireur-a-larc-lefilduyoga

 

 

 

 

– La posture de l’Arc (Dhanurâsana) :

“La main qui bande l’arc doit s’ouvrir comme la main d’un enfant. Ce qui parfois trouble la précision du tir, c’est la volonté trop vive de l’archer”, écrit Eugen Herrigel dans son livre Le Zen dans l’arc chevaleresque du tir à l’arc.

Dans cette posture de hatha yoga, la forme du corps évoque un arc dont la corde est constituée par les bras tendus, depuis les épaules jusqu’aux poignets et aux mains qui tiennent les chevilles. La ligne courbe tracée par les épaules jusqu’aux jambes et aux pieds représente l’arc.
Cette corde permet une intense extension quasi passive de tout le corps et provoque une compression des organes abdominaux.
C’est une posture très stimulante.

 

 

“A la fois, arc, flèche et cible, le yogi arque son corps pour projeter son mental au coeur de son être”, écrit Clémentine Erpicum dans son livre Le chien tête en bas. “L’enjeu de cette posture est de le faire avec une parfaite intensité” (= ni trop, ni trop peu).

 

– Pour préparer la posture :

C’est une posture très tonique et exigeante. Il convient de la pratiquer d’abord avec un;e professeur.e expérimenté.e.
Elle demande une bonne préparation du corps.
Il est préférable de pratiquer l’Arc en début de journée.

  • étirer les muscles antérieurs des cuisses.
  • travailler la bascule du bassin.
  • équilibrer et assouplir la ceinture scapulaire.
– Prise de la posture :
    • Couché sur le ventre, la tête tournée sur un côté, on plie les jambes et on vient attraper les chevilles avec les mains. On commencera par étirer les “droits antérieurs” (muscles des cuisses) en tirant avec les bras les talons vers les fessiers, tout en rétroversant le bassin.
    • Pour ceux et celles qui n’arrivent pas à saisir ses chevilles à cause d’une trop grande résistance des quadriceps, ils pourront s’aider une petite allonge (ceinture, sangle ou serviette roulée).
    • Lorsque les cuisses ont lâché leur résistance, on posera le front contre le sol pour bien étirer la nuque. On cesse de tirer avec les bras et on les tend en éloignant les talons du bassin.
    • Puis sur une inspiration :
      1) on éloigne la tête du sol en relevant le cou, la nuque reste longue, et on poursuit cette élévation pour creuser au mieux le haut du dos ; la poitrine se soulève également ;
      2) on lève les genoux pour ouvrir les aines ;
      3) enfin, on tire avec les jambes vers l’arrière pour arquer le dos, en accentuant consciemment l’extension dans la partie haute du dos et dans les aines, et en gardant une sangle abdominale suffisamment tonique.
    • La ceinture scapulaire est ouverte et le muscle pectoral très étiré. On resserre les jambes pour mieux solliciter l’ouverture des aines et éviter toute asymétrie.
    • Si l’arc du dos est suffisamment accentué, un balancement rythmé sur la respiration surviendra : sur l’inspir, le buste s’élève et les genoux s’abaissent ; sur l’expir, le buste s’abaisse et les genoux s’élèvent.
– Effets de la posture :
  •  La posture de l’Arc permet d’allonger les muscles des cuisses et des bras, d’ouvrir la cage thoracique et de développer la poitrine.
  • L’étirement de la sangle abdominale assouplit et redonne de l’amplitude au diaphragme, souvent sclérosé chez les personnes sédentaires.
  • La pression intra-abdominale qui tonifie les viscères améliore le transit intestinal et stimule les glandes endocrines.
  • L’action puissante de l’extension du dos sur les vertèbres favorise le redressement des dos ronds des personnes sédentaires travaillant longtemps assis penchés sur leur bureau et/ou devant l’ordinateur.
– La portée symbolique de l’Arc :
Le symbole de l’Arc :

L’arc représente :

  • L’acte créateur qui se décompose de 3 étapes principales : tension – détente – jet.
  • La fonction guerrière ou royale.
  • La recherche de perfection sociale ou spirituelle.
  • La maîtrise de l’arc symbolise la puissance : à la fois une grande force physique (= pour tendre l’arc),  et une grande stabilité intérieure (= pour atteindre la cible).
  • Cette maîtrise exige concentration et discernement.
La symbolique de Dhanurâsana :
  • Dans la pensée indienne, il s’agit de l’arc du dieu Shiva.
  • Sur le plan psychique, par son extrême ouverture et sa fermeté, la posture de l’Arc porte à vivre des attitudes d’héroïsme, de courage et d’endurance, et à combattre d’autres comportements tels que la paresse.
  • Elle conduit également à une meilleure concentration.
  • Dans cette posture, le yogi est appelé à trouver la juste intensité, l’effort juste et adéquat pour atteindre la cible. Une fois qu’il a lancé la flèche, il sait que le résultat ne lui appartient plus : que son acte soit ou non couronné de succès, il agit avec équanimité.

L’archer devient un guerrier spirituel ; son arme ne symbolise pas tant que la guerre que la béatitude qui suit la victoire sur lui même.

 

– La posture de la Flèche

 

J’aime cette posture que je pratique très souvent, je ne m’en lasse pas…
Elle me donne à la fois l’horizontal et le vertical : elle m’invite à unir en moi matière et esprit, nature animale/nature divine… pour que ces dualités deviennent complémentaires et non opposées.

Cette posture peut aussi s’effectuer à partir d’une posture assise en tailleur (jambes croisées).

C’est parce que je suis bien assise dans l’horizontalité de mon bassin, ancrée dans le sol, en contact avec la terre (ou le sable ?) que je peux étirer toute ma colonne vertébrale vers le ciel. C’est donc en poussant mon corps vers le bas que je peux aller vers le haut.
Mes bras comme une flèche ; mes doigts, comme la pointe de la flèche…

 

Cette posture enseigne l’humilité. M’élever oui, mais d’abord accepter ma nature “grossière” : la vie de la matière, mon corps, mon incarnation ici bas, ma vie faite de petites choses simples et banales. Alors seulement, si je le veux, je peux nourrir la vie de mon esprit, aspirer à une vie spirituelle, me connecter à plus grand que moi, m’élever… ??

 

 

Quelle est la cible de ta flèche ?  Que cherches tu à atteindre ?

 

– La respiration du “souffle victorieux”, Ujjayi :

 

Tous les exercices de respiration et de contrôle du souffle (Pranayâma) du Haha Yoga sont à expérimenter d’abord avec un.e professeur.e expérimenté.e. La prudence est de mise lorsqu’il s’agit du souffle-conscience-énergie… ??

D’après son étymologie, Ujjayi signifierait « ce qui s’exprime à haute voix » (du préfixe Ud- signifiant s’élever et « Jaya », mot désignant une ancienne forme de salut), parce que ce Pranayâma n’est pas silencieux ; ou bien encore « ce qui mène au succès », « victorieux », allusion au thorax qui doit être expansé comme la poitrine d’un guerrier.

Ujjayi est l’un des principaux exercices de Pranayâma parce qu’il est important dans la pratique des asânas et de la Salutation au Soleil, notamment dans le sud de l’Inde. On peut même pratiquer Ujjayi en marchant ou en courant !!  ? ?

Il me semble toutefois excessif de pratiquer cette respiration de manière continue (par exemple, tout au long de la séance de hatha yoga) : tout ce qui devient systématique nous fige dans une pratique qui nous empêche de nous ouvrir à d’autres façons de faire et ne nous mène pas à l’équilibre ; le risque est alors d’entrer dans une routine, de pratiquer de manière plus automatique, donc avec moins de présence et moins d’attention… or le hatha yoga est une pratique d’éveil absolument anti-routine ! ? ?

– Comment s’y prendre ?
  • Ujjayi consiste à bloquer partiellement la glotte dans la gorge, ce qui va freiner aussi bien l’entrée (à l’inspir) que la sortie de l’air (à l’expir).
  • Pendant toute la durée de l’exercice, il s’agit de s’intérioriser en portant son attention sur le passage de l’air à travers les narines et sur le bruissement de l’air au niveau de la glotte.
  • On s’aide pour cela en contractant les muscles du cou, au niveau du haut des clavicules.
  • La friction de l’air engendre un son sourd et continu (petit bruissement).
  • L’inspir et l’expir seront modérément bruyantes et pratiquement au même diapason.
  • A l’inspiration, on absorbe une grande quantité d’air, ce qui a pour effet d’écarter les côtes : le thorax est légèrement bombé, comme celui d’un guerrier victorieux. La glotte reste partiellement bloquée.
  • Pendant l’expir, la sangle abdominale est contractée.
  • L’expiration doit dure au moins 2 fois plus longtemps que l’inspir.
  • Durée de l’exercice : un cycle de 10 respirations minimum,puis on se repose, et on reprend pour 4 à 5 cycles.
  • On peut pratiquer Ujjayi pendant 5 à 10 minutes, si possible tous les jours.
  • Après l’exercice, il est conseillé de se relaxer en position allongée sur le dos.
– Effets :
  • Les échanges gazeux sont améliorés.
  • Le blocage partiel de la glotte a pour conséquence d’augmenter la dépression intrathoracique pendant l’inspiration.
  • A l’expiration la pression intrapulmonaire augmente, ce qui est excellent pour les poumons.
  • Pratiqué sans rétention de souffle et en position allongée, Ujjayi est très bénéfique pour le coeur.
  • La pratique de Mula Bandha (= contraction du périnée) est indispensable pour protéger le plancher pelvien, et agit en même temps sur Muladahara Chakra (= chakra racine).
  • La stimulation des organes abdominaux stimule les centres d’énergie (= chakras) en relation avec le bas ventre : Svadhisthana Chakra et Manipura Chakra.
  • Le fait de diriger son attention sur le passage de l’air dans les narines ainsi que sur le bruissement continu du souffle a pour effet une plus grande intériorisation et réduit l’activité des pensées parasites du mental.
  • Le fait de pratiquer Ujjayi – mais de manière très atténuée – aide beaucoup à entrer en méditation.

 

Pour en savoir plus sur :
Passion Astrologue
– le signe du Sagittaire.
– la compatibilité amoureuse du Sagittaire.

 

Bibliographie :

Dictionnaire des Symboles
Le Chien tête en bas, 40 histoires d’asânas
Manuel du Guerrier de la lumière, de Paolo Coelho

 

Crédits photographiques :
– Nina Costa Le Fil du Yoga
– L’Oeil de Lou

 

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