Recette des muffins aux oeufs version Paléo

Voici une recette simple et rapide pour le petit-déjeuner ou pour le goûter, mais qui peut se manger à n’importe quel repas. Ces muffins aux oeufs sont comme des minis quiches sans pâte à tarte, ou des flans salés.
Les moules à muffins sont très pratiques car les muffins sont faciles à transporter (on peut les manger avec les doigts !!).
Pour la garniture, cela dépend de vos goûts, de votre humeur et de votre imagination !! Et surtout ce que vous avez sous la main dans le frigo. ?
C’est un en-cas ou un repas gras, protéiné et salé, qui remplace les sucreries ou goûters sucrés. L’excès de sucre est mauvais pour la santé, il peut créer des dommages sur le foie, la fonction rénale et le cerveau.

Ingrédients pour 12 muffins moyens :

• 6 œufs
• ~3 c.à.s de fécule d’arrow root* (ou n’importe quelle farine ou fécule disponible dans vos placards)
• ~12-15ml d’huile d’olive ou de tournesol ou huile de coco
• Garniture : il faut 1 source de protéine, des légumes et/ou fruits.
Exemple de garnitures : jambon, poivron et oignons verts / épinards, chèvre / petits pois, lardons / tomates, bacon, champignons, oignons / haricots verts-saumon, etc.
• Sel et poivre : facultatif (et selon vos habitudes)
• on peut aussi ajouter des herbes fraîches : coriandre, ciboulette, aneth, estragon, basilic…

Préparation :
  • Battre les oeufs en omelette
  • Ajouter la fécule et continuer de battre le mélange (au mixeur, c’est mieux, pour enlever les grumeaux)
  • Ajouter les garnitures et mélanger
  • Assaisonner et verser votre préparation dans 12 moules à muffins en silicone ou autres moules graissés
  • Enfournez pour une vingtaine de minutes au four à 200˚C
  • Surveillez la cuisson de temps en temps et sortez les muffins lorsqu’ils sont dorés (si un couteau ressort propre du muffin, c’est qu’il est cuit !)
  • Les muffins aux oeufs se conservent quelques jours au frigo et se congèlent très bien.

Bonne dégustation ! ?

 

C’est quoi l’arrow root :

Fine, digeste, pratique, l’arrow-root est une fécule (poudre d’amidon) extraite des rhizomes d’une plante tropicale, la Maranta. La signification du mot (« racine à flèche ») ferait référence à la forme de flèche du système racinaire de la plante, ou bien à ses vertus thérapeutiques : les indiens Arawaks s’en servaient pour guérir les blessures causées par des flèches…
Comme toutes les fécules, l’arrow-root se compose essentiellement d’amidon (plus de 85 %) et ne contient pas de gluten. L’arrow-root a des propriétés adoucissantes et anti-inflammatoires et est réputé pour son efficacité contre les brûlures d’estomac et les diarrhées.
Il lie et épaissit les sauces, soupes, crèmes, flans… En remplacement d’un tiers de la farine, il apporte légèreté et moelleux aux gâteaux. Son goût neutre permet de l’intégrer dans les recettes salées et sucrées, et son absence de gluten d’en faire une alternative à la farine de blé dans les pâtes à crêpes et cakes, en association avec de la farine de riz.
Astuce : si on l’intègre dans une préparation chaude, il faut le diluer au préalable dans un peu de liquide froid pour éviter les grumeaux, puis chauffer pour lier et épaissir. Il ne faut en mettre trop d’un coup, quitte à en rajouter après… Il se dilue mieux dans les boissons ou laits végétaux que dans le lait de vache.

Pour en savoir plus sur l’arrow root.

La paléo-nutrition en quelques mots :

D’après les recherches scientifiques plurielles mêlant paléontologie humaine et nutrition.=, il s’avère que nos gènes ne sont pas adaptés au mode alimentaire actuel, mais plutôt à l’alimentation de nos ancêtres du Paléolithique qui vivaient entre -3 millions d’années et -10.000 ans.
En se remettant à cette diète ancestrale, on perdrait du poids tout en prévenant un certain nombre de maladies chroniques.
Le but : déterminer les pratiques de nos ancêtres chasseurs-cueilleurs pour définir au mieux leur alimentation.

Quelles sont les différences de la paléonutrition avec l’alimentation moderne :

  • Plus de protéines : nos ancêtres consommaient plus de protéines que nous, notamment animales. Mais ils consommaient aussi entre 600 grammes et 1600 grammes de végétaux chaque jour.
  • Autant de graisses, mais différentes : nos ancêtres mangeaient à peu près autant de graisses que nous, mais les graisses étaient différentes avec un apport élevé en oméga-3 et un rapport oméga-6/oméga-3 plus de dix fois plus faible.
  • Moins de glucides : leur seule source de sucre étaient les fruits, les racines et tubercules et les baies (le miel, unique source de saccharose restant une denrée rare). Ils ne mangeaient ni céréales, ni produits laitiers. Ils consommaient donc moins de glucides que nous. De plus, qualitativement, ces glucides étaient meilleurs pour la santé et exempts du sucre raffiné et du lactose que nous ingérons de nos jours.

La paléonutrition stricte se fonde sur quelques grands principes de base :
• Manger viandes maigres, poissons et produits de la mer
• Manger fruits et végétaux sans amidon à volonté
• Pas de céréales
• Pas de légumineuses
• Pas de produits laitiers
• Pas d’aliments transformés

Ce régime est assez proche de celui préconisé il y a une quinzaine d’années par la Dr Jean Seignalet, médecin et enseignant à l’université de médecine de Montpellier, tel qu’il est expliqué dans son livre L’alimentation ou la troisième médecine.

Dans le régime paléolithique strict, on mangera donc plus de protéines, plus de végétaux, plus d’oméga-3 et moins de glucides. Le sucre, le sel, les céréales, le lait et ses dérivés et les aliments transformés sont à éviter ou à limiter fortement. Légumes, fruits, racines et graines doivent être privilégiés.
De plus, les recherches récentes montrent que ce sont les glucides apparus avec le Néolithique et l’avènement de l’agriculture (céréales et sucre du lait) qui possèdent les index glycémiques (IG) les plus élevés. Or la consommation d’aliments à IG élevé a été associée à une prise de poids et à une sensibilité accrue à l’insuline, donc un risque plus grand de diabète de type II.

Il est possible de suivre un régime Paléo essentiellement végétarien.

En mangeant ce qui correspond aux fonctions originelles de l’organisme, on maigrit certes, mais aussi et surtout, il est possible de prévenir, voire de diminuer, un certain nombre de symptômes et/ou de maladies.

Sur les dangers du sucre pour la santé : voir mon article

 

Bilbliographie :

L’Alimentation ou la Troisième médecine, de Jean Seignalet
Le modèle paléo, de Mark Sisson
Primal-paléo, cuisine minimale, de Taty Lauwers

 

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2 commentaires

Margraff Aurélie · 08/09/2019 à 14:50

J’ai testé cette recette avec différents mélanges : super bon chaud ou froid, en apéritif ou au petit déjeuner, ça cale jusqu’au prochain repas ! Merci Fabienne pour cette recette très pratique d’ailleurs quand on veut finir certains restes du frigo !

    Nina Costa · 09/09/2019 à 08:03

    Waouou super Aurélie !! oui, très bonne idée d’utiliser ce qu’on a sous a main, et de faire preuve de créativité ! ? ?

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